Il est 10h30, nous quittons Paris pour 3 semaines de découverte ! Le temps est bien
médiocre pour un mois de juillet, au moins nous n'aurons pas trop de contraste avec
le climat Islandais...
A Roissy, l'aéroport est bondé et il est difficile de circuler avec nos vélos et notre chargement.
Non sans difficulté,nous atteignons la porte pour l'enregistrement.Nous nous installons
à l'extérieure pour préparer nos vélos : nous enlevons les pédales, tournons les guidons
et insérons nos vélos dans les cartons que nous avions préparés au préalable (nous nous
les sommes procurés chez Décathlon et Go Sport...).
Nous nous présentons pour l'enregistrement, là un stewart nous indique qu'il fallait payer
à une caisse spéciale le surplus bagage pour les vélos et me voilà partie à la recherche
de cette caisse...Je fais la queue et là l'hôtesse m'indique qu'il faut les billets pour
pouvoir payer cette sommes... et me voilà repartie pour l'enregistrement où le stewart
s'excuse de ne m'avoir pas donné les billet... il me donne un reçu...et je repars à la
caisse pour régler ces fameux 50 euros.
Il faut être motivé pour prendre l'avion avec des bicyclettes !
Il est 13H45 nous embarquons.... 2h50 plus tard nous sommes arrivés et il fait beau.En phase
d'atterrissage nous avons survolé l'Ile, le temps étant dégagée nous avons vu quelques
paysages superbes qui laissent présager de belles vacances.
Nous récupérons nos vélos, mon porte bagage avant a un peu souffert malgré le carton,
mais cela ne devrait pas poser de problème pour mes sacoches.Nous reconstituons le tout
sous l'oeil torve d'un douanier islandais qui ne semble pas apprécier notre petit manège...
Cela s'avère exact puisqu' au bout d'un moment il nous faut sortir de la salle et poursuivre
notre activité à l'extérieure. Quel accueil, nous avions déjà trouvé les hotesses peu souriantes
cela promet pour la suite !
Nous attaquons donc la route N°1, après Keflavik et cherchons rapidement une station service
pour gonfler nos pneus - ceux-ci ayant été dégonflés avant l'embarquement dans l'avion -
la 'roulabilité' de vélos chargés avec des pneus gonglés à la main est très limitée. Après quelques
tentatives nous trouvons une station qui dispose du matériel adéquate.Il faut savoir qu'en
Islande il n'y a pas de manomètre qui indique le niveau de gonflage. Tout se fait au hazard à
partir d'un bout de tuyau qui sort généralement d'un bâtiment (il faut deviner que c'est une station de gonflage !)
D'ailleurs nous nous demandons comment les Islandais arrivent à gonfler correctement les énormes
pneus qui équipent leur 4x4 !
21h nous arrivons à Reykjavik... quel avantage cette nuit qui ne tombe pas !
nous trouvons le camping Laugardalur (à proximité de la piscine) où nous nous installons
pour une bonne nuit.
Demain les choses sérieuses commencent !
